Paros.

5 nov. 2017 Paros, Grèce

https://www.notebook.ldmailys.com/2017/11/paros.html
Et nous voilà levés à 4h45 pour prendre le bateau direction Paros. Arrivée à Paroikia à 11h30. Paros est l'île la plus verte sur laquelle nous avons été (il y avait ensuite Milos puis Santorini).

Transports :

Après un rapide tour de la ville (notamment au Frankish Castle, dont il ne reste absolument plus rien si ce n'est un minuscule mur de pierre), nous louons une voiture (toujours 25€/jour) pour fuir la capitale pleine de monde ! L'essence est toujours à environ 1,850€/litre mais il est possible de la trouver un peu moins chère selon les villes/villages de l'île. L'île étant touristique les panneaux sont sous-titrés aussi en anglais (pour la plupart contrairement à Milos). De plus, nous dormions à la capitale donc c'était d'autant plus facile de rejoindre les routes principales.

Logement :

Nous avons logé dans un petit hôtel pour lequel je n'étais pas trop partante au début et qui final m'a bien plu (surtout sa salle de bain en fait), nous étions à quelques pas de la plage (même si se baigner à deux pas du port ne donne pas tellement envie) et tout proche d'un parking gratuit !

Butterflies Valley :

Celle-ci, je l'avais repérée en faisant des recherches sur internet, et j'avais la ferme intention d'y aller. Nous avons donc pris la route pour nous y rendre, une route plutôt sympa qui longe en partie la falaise. En chemin, j'ai repéré un peu en hauteur une très belle église, j'ai donc demandé à mon chéri de s'arrêter pour y monter. Nous avons ensuite appris qu'il s'agissait d'un monastère pour femmes. C'est un très beau monument et il surplombe la route en faisant face à la mer. Nous avons appris sur un panneau proche de la Butterflies Valley, que ce bâtiment s'appelait « Christos of Dasos ».


Nous avons repris la voiture, sur une route pas tellement entretenue (comme sur Santorini ou Milos) et sommes arrivés à la fameuse vallée des papillons. Première grosse déception : elle était FERMÉE ! Les papillons partent à cette période et elle n'est donc pas visitable, j'étais vraiment déçue surtout qu'après un rapide coup d’œil à travers les grilles nous nous sommes aperçus que le site était vraiment joli. Je ne peux donc rien vous dire de plus sur cette vallée...

Aspro Chorio :

Encore un arrêt au milieu de la route pour dire à mon chéri « Hé monte ici ça à l'air joli » ! Nous découvrons une belle église blanche, avec à sa gauche un petit cimetière tout blanc également. Perché un peu en hauteur de la ville. J'ai vraiment beaucoup aimé faire le tour de cette église, du balcon qui se situe à l'arrière, nous avions également vue sur la mer. L'église était fermée donc nous n'avons pas pu entrer à l'intérieur, généralement, les petites églises des villages ne sont pas visitables.


Piso Livadi :

Nous n'étions pas très sûrs d'être au bon endroit car il n'y avait aucun panneau qui nous indiquait si nous étions, ou non dans la bonne ville. Nous avons conclus que oui. Ici, nous avons baladé dans une jolie rue passante qui borde la mer, nous avons été drôlement surpris par les mots qui nous étaient adressés en français, par les menus en français, par les enseignes écrites en français. C'était agréable de se balader là mais nous n'avons rien trouvé d'exceptionnels à ce port, si ce n'est la plage qui se situe tout au bout de la baie à gauche et qui avait une eau d'une transparence comme nous n'en avions pas encore vu sur les îles précédentes ! Nous y sommes restés un bon moment, les pieds dans l'eau à regarder les poissons tout autour de nous. C'était un beau moment que nous avons vraiment apprécié.

  
Lefkes :

Nous avons baladé dans les charmantes ruelles blanches de Lefkes. Vous avez la possibilité de vous garer à l'extérieur de la ville, tout le centre ville est piéton et c'est ce qui est tellement appréciable dans tous ces petits villages. Nous sommes montés jusqu'à l’Église de la Sainte-Trinité, cette église est entièrement en marbre, elle donne sur une petite place vraiment très mignonne avec ses petits cafés/restaurants et ses jolis arbres fleuris. Depuis Lefkes, vous avez la possibilité de faire une randonnée par un chemin qui mène de moulin en moulin. Vous pouvez les apercevoir sur les hauteurs de la montagne au-dessus du village. Nous n'avons croisé absolument personne dans les rues de Lefkes, et c'était délicieux de profiter de ce tête à tête avec le village

 

Naousa, mon coup de cœur le plus fou 💖 : 

Nous y avons passé une bonne partie de la matinée. Vous pouvez vous garer à proximité du centre ville gratuitement. La rue ne donnait absolument pas envie, pourtant, j'ai été totalement charmée par cette ville. Nous avons pris la première rue que nous avons trouvée et on s'est baladés au grès de nos envies et des ruelles que je trouvais jolies, les unes après les autres. Le port est vraiment très beau, c'est un vieux port avec plein de bateaux, j'ai pu voir les pécheurs refaire leurs filets avec tant de minutie. Il est calme et d'une beauté différente des autres que nous avons pu voir. Nous n'avons croisé que quelques personnes dans les rues principales de Naousa, et la plupart étaient des habitants de la ville. Quelques boutiques locales ouvertes et quelques restaurants. On aurait dit que toute la ville était encore endormie, pourtant, il était tout de même 10heures du matin !

Tout en haut de Naousa, il y a une Église qui surplombe la ville. L'endroit donne d'un côté sur la mer et de l'autre sur les montagnes. L'accès n'est pas difficile et on ne se rend même pas compte que nous montons tellement se balader dans ces ruelles bourrées de charme nous ravi. Toutes ces petites ruelles sont fleuries, mais jamais de la même manière, ce qui fait que chacune d'elle à son charme. Rue après rue, nous découvrons des arbres roses, de jolies portes pastels, des volets assortis; des passages où la verdure passe au-dessus de nos têtes en arc.

Nous flâné un très long moment et avons quitté le centre ville seulement après nous être rendu compte que nous avions déjà fait toutes les ruelles (ou presque). Nous avons été aussi dans l'autre partie de la ville (celle qui se trouve à gauche lorsque nous sommes face à la mer), mais après le centre ville de Naousa, ça nous a paru sans charme particulier. Après un rapide passage sur le port (pour photographier les canetons et les oies), nous avons repris la route.

   

Korakas Lighthouse, mon deuxième énorme coup de cœur 💖 : 

Pour accéder à ce phare qui se trouve au Cap Korakas, il vous faut suivre la route qui mène à Kolimbithres et suivre les panneaux (qui finissent par disparaître comme toujours). Continuez donc votre route le long de la mer car le phare se trouve tout au bout et il n'y a qu'une seule route : celle qui mène là-bas. Vous passerez au milieu d'une sorte de décharge à bateaux (des bateaux énormes pas de petits bateaux), en fait, je pense qu'ils étaient surtout là pour être réparés ! Continuez tout droit et vous arriverez près d'un camping, sur une petite place en terre. En montant un peu, vous découvrirez les panneaux indiquant le chemin de randonnée. 


La randonnée jusqu'au phare se fait en 25minutes environ (juste l'aller), il est 1km ce qui est très encourageant. Tout le chemin de randonnée est bien indiqué et la montée est facile (en fait, on ne monte pas forcément tant que ça, il y a aussi pas mal de passages plats et de descentes). Vous allez donc vous balader au milieu de milliers de rochers sculptés par le temps, par le vent, par les éléments. Ce site est une pure merveille de la nature. Même encore maintenant, 1mois après, j'en ai des frissons à y repenser. La vue est à couper le souffle, tant sur la mer que sur les falaises. 

 

Contrairement au phare d'Akrotiri (je vous en parlais dans mon article sur Santorini), ce phare-là était accessible (sauf l'intérieur). Les phares en Grèce ne sont pas comme nos phares en France, ils sont moins hauts et plus larges. Celui d'Akrotiri ressemblait probablement aussi à ça seulement, avec ses grillages impossible de réellement savoir. Donc, ce phare construit en 1887 par des Français, est tout vêtu de blanc et de vert. Il est là-haut, sur son rocher, majestueux et imposant. Il veille sur la mer et sur ses marins. Le vent souffle a essayer de le faire tomber (oui, oui, je vous jure que le vent soufflait vachement fort ce jour-là, ce qui nous a fait du bien finalement après la randonnée). Vous pouvez en faire le tour mais faites très attention à vous et à vos enfants, suivez bien les marques blanches indiquées au sol car à quelques mètres (voire même centimètres), c'est la falaise qui vous accueille ainsi que la mer déchaînée. 

 

Conseil : Lorsque vous montez au phare, ne prenez pas deux fois le même chemin de randonnée, ce serait tellement dommage.

A l'aller, nous sommes montés par le chemin de randonnée qui indiquait « Lightouse », au retour, nous sommes passé par celui qui s'appelait « Rock Way ». Ce chemin là est tout aussi impressionnant, vous allez vraiment vous retrouver en immersion dans ces rochers marqués par le temps et découvrir de nombreuses formes. Des rochers qui ressemblent à de la dentelle, des rochers où on dirait que des serpents géants y ont fait leur tanières, tout ça en ayant vue sur la mer et, si vous vous retournez, vous aurez également une vue totalement différente de la précédente sur le phare. Depuis la petite place en bas, ou même depuis le phare, il y a plein de chemins de randonnées qui partent. Plus ou moins longs, et sûrement aussi plus ou moins accessible selon que vous soyez habitué ou non, que vous ayez des enfants ou non, que vous ayez le temps ou non, etc.

 

Monastère de Longobarda :

Je ne sais pas trop si j'étais plus déçue ou prise d'un sentiment d'injustice, mais sachez que ce magnifique monastère que vous voyez sur les photos, est totalement INTERDIT AUX FEMMES ! J'aurai pu simplement m'arrêter au fait qu'il était 13h et que donc ce monastère qui ouvrait de 9h30 à 12h était fermé, mais ce qui m'a le plus marquée c'était ça, qu'il était totalement interdit aux femmes. Donc, seuls les hommes, habillés d'un pantalon et pour peu qu'il soit entre 9h30 et 12h aurons accès à ce (visiblement) magnifique bâtiment. En plus, vous les filles, ne vous attendez pas (comme moi) à vous dire que tant pis, puisqu'on ne peut pas entrer on va faire le tour : hé non mesdames et mesdemoiselles : il est impossible d'en faire le tour par l'extérieur. Vous n'avez plus qu'à y envoyer votre cher et tendre et exiger un rapport ou passer votre route (je pense d'ailleurs que personne ne doit la prendre quotidiennement vu son état...). C'est donc avec moi qui râlait dans la voiture que nous avons repris notre route ... 

Marble Qarries : 

Situé à Marathi, ces anciennes mines de marbre valent le détour seulement si vous êtes un passionné de mine, de marbre, ou de l'histoire du marbre (qui est la principale ressource naturelle de la Grèce, si j'ai bien tout compris). Nous avons fait une toute petite partie du site, il n'y a pas vraiment de chemin d'indiqué, je crois que vous pouvez vous balader au grès de vos envies. Nous avons même vu une grille ouverte qui descendait dans les mines. On ne s'y est pas risqué pour autant, bien que ça avait l'air assez impressionnant. Le site n'est pas payant, il n'y a pas de parking exprès, vous savez que c'est là uniquement grâce aux ruines des anciens bâtiments (et aussi parce qu'il y a un panneau qui l'indique). Vous accédez au site à pieds par une allée toute en marbre et ensuite vous vous retrouvez sur des chemins de terre. 


Temple d'Apollon :

Encore une fois, nous ne sommes pas absolument sûrs qu'il s'agissait bien du fameux temple, mais si l'on se fie à la carte, c'était le cas. Nous soupçonnons ce temple d'être souvent rénové, sinon, il est étonnamment bien conservé pour son âge ! Il s'agit de quelques ruines situé au bord de mer à côté desquelles se trouve une église à deux pas de la mer également. Je pense que plusieurs temples au nom des Dieux ont été érigés en Grèce afin de rendre hommage aux Dieux, du moins sur les îles. Les « originaux » se trouvant à Athènes (comme vous pourrez le voir dans mon prochain article).


Paroikia : 

Capitale de l'île, aussitôt baptisée « Paprika » par mon chéri. Nous avons pris le temps de la visiter le dernier jour, en fin d'après-midi. Toujours pleine de monde, après Milos où il n'y avait jamais personne, ça fait un peu drôle. Nous avons commencé par l'Église Orthodoxe : l’Église est entourée d'un bâtiment tout neuf qui abrite une maison de retraite. Dans la vieille Église, les photos sont interdites, il faut évidemment une tenue correcte pour entrer (des foulards sont à disposition à l'entrée pour ceux qui seraient en short), et le téléphone portable est également interdit. Ce qui a le plus retenu mon attention, sont ces plaques de vœux attachées à chaque statue des Saints présents. Sur chaque plaque, il y a un dessin, qui représente le vœu que tu souhaite faire, tu l'attache ensuite au pied de la représentation du ou des Saints à qui tu adresse ta demande. J'ai trouvé ce concept plutôt intéressant, ici c'est la première fois que je le voyais mais j'ai pu le revoir ensuite à Athènes. 


Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le Musée Archéologique, manque de bol, il fermait à 15h et nous partions le lendemain matin vers Athènes. Bon, tant pis, nous avons jeté un rapide coup d’œil à travers les grilles. Avec le recul, je ne trouve pas le fait que nous ayons loupé les heures de visites si dramatique que ça, surtout vu le nombre de musées archéologiques que nous avons vus ensuite à Athènes. 


Juste à côté, il y a un théâtre, il ouvert au public et donc accessibles par tous. Dans la ville, près du port, vous pourrez voir un ancien cimetière. Vous pouvez voir de vieux tombeaux, certains dans l'ancien cimetière en contrebas, d'autres sur la place juste à côté. J'ai beaucoup aimé le joli moulin situé lorsqu'on monte la route à gauche de la ville (quand on est face à la mer).


Pounda Beach :

Jolie petite plage qui longe la route pour aller (ou revenir) à Piso Livadi. L'eau est transparente et donne sur Naousa juste en face.


Bilan de petites choses constatées sur chaque île (retrouvez Milos et Santorini) :

J'ai été surprise par le nombre de personnes qui conduisent des scooters sans casques ou qui sont au téléphone en conduisant. En France, il y a déjà beaucoup de personnes qui téléphonent en conduisant mais là, en Grèce, j'ai trouvé que c'était d'autant plus flagrant. Nous avons utilisé environ 15€ à 20€ d'essence sur chaque île (pour deux jours pleins), sachant que nous passions au moins un quart (ou la moitié) de nos journées en voiture pour aller d'un endroit à l'autre. Nous avons rencontré à Naousa, une dame qui nous a dit que l'île de Sifnos valait le détour. Elle n'est pas touristique, l'île se visite entièrement à pieds et il y a de jolies randonnées. A bon entendeur, et si vous y êtes déjà allé, dites-moi si vous êtes d'accord avec cette dame ! 😉

8 commentaires

  1. Tres jolies photos, cela donne envie !!!

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    1. Merci beaucoup, effectivement, c'est une île qui regorge de jolis endroits, mais il faut aussi être prêt à l'envers du décor. :)

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  2. oups, je ne sais pas si mon commentaire c'est envoyé... DU coup, je recommence ;)

    Tes photos sont vraiment superbes ! Et ton article me conforte dans le choix de visiter cette ile !
    Donc, tu déconseille de rester dans la capitale ?
    Et sinon, peux-tu me donner le nom de l'hotel que tu avais reservé stp ?
    Merci !

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    1. Le premier ne s'était pas envoyé, j'en ai reçu un seul, tu as bien fait de recommencer. 😃

      Merci du compliment, ça me touche beaucoup. 🤗

      Alors, je dirai que ça dépend de la période à laquelle tu y va. En plein été il doit y avoir un monde fou, ainsi qu'à Naousa. Hors saison, je te conseille vraiment de dormir dans la mignonne ville de Naousa ou Lefkes, c'est bien plus beau que Parikia. 🙄

      Dans tous les cas, tu seras obligée de louer une voiture, donc peu importe où tu seras. L'île se traverse rapidement, tu n'auras jamais plusieurs heures d'affilées de route.

      Alors, l'hôtel c'était Alexandra's Room à Parikia, mais au vu des photos, j'ai l'impression qu'il a été refait et il ressemble bien plus au hôtels typiques grecs. Par contre, si tu réserves à l'avance, tu dois pouvoir dénicher des hôtels de fou à bas prix (nous on réservait au jour le jour ou la veille pour le lendemain). :)

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    2. Oh c'est nul car je vois que mes autres coms(sur d'autres articles) ne ce sont pas envoyés non plus :/
      On y sera en juillet, et j'hésite vraiment entre Parikia ou Naoussa. Si j'ai bien compris, il doit y avoir des ferry qui arrivent à Parikia, donc beaucoup de monde d'un coup...
      Pour les hotels de fou, ils ne sont pas à bas prix haute période oblige ;) MAis comme je commence a regarder, j'espere trouver qqchose de bien ;)
      Merci pour ta réponse en tout cas !

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    3. Oh mince ! Des commentaires sur des articles de mon blog ? :O
      Oui, c'est exactement ça, les ferrys arrivent à Parikia, le port principal est là-bas. Effectivement, ça fait beaucoup de monde d'un coup. Après, Paros est très touristique, je pense que peu importe où tu sera, il y aura du monde. Mais j'avoue que j'ai particulièrement aimé Naousa.
      Oui, en juillet c'est vrai que ce sera dur de trouver de beaux hôtels à prix réduits. Mais bon, après tout tu y es que pour dormir. :P Je pense qu'en t'y prenant maintenant tu pourras dénicher quelque chose de bien oui ! :)

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  3. Oui Sifnos est l'île des randonneurs ! Mais elle est quand même grande pour être parcourue à pieds !
    Tu me donnes envie d'aller à Paros ... Tes photos sont SUBLIMES !

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    1. On peut toujours louer une voiture pour aller aux départs des randonnées. :D Paros a vraiment été mon coup de cœur des trois îles - en plus hors saison on se retrouve vite seuls quand on sort des villes et des plages touristiques. Merci beaucoup pour ton compliment - je suis très touchée de te lire ici. 🤗

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